Le voyage dont on ne revient jamais
Le lendemain du solstice d’été la chaleur gagnait. Les fenêtres du living laissaient passer la lumière du désert. Le temps du voyage était venu. Pendant des mois, le long des routes je rencontrais mes souvenirs, mes peurs et mes espoirs. Mais vint l’hiver. Depuis combien de temps étais-je en chemin ? Avais-vraiment marché ? Fallait-il rentrer dans les brumes des froideurs, dans le blizzard de l’âme, dans les tourmentes de l’inconnu ?